par adminAT66 | Oct 30, 2016 | Actualités, Heures musicales
Le samedi 12 novembre, Dalila nous fera de nouveau bénéficier d’un stage » Corps et Voix » pour retrouver notre sérénité dans la belle salle de la mairie de Brouilla! Et l’après-midi, nous exercerons notre voix avec Christian Papis. L’inscription pour les adhérents est de 50 € à adresser à Mme Dalila Marinaro – le moulin – 66620 BROUILLA. Ensemble, nous prendrons le déjeuner tiré du sac au moulin de Brouilla. Horaire: 9h30 / 12h30 et 14h30 / 17h30. Pour plus de renseignements, consulter la brochure jointe ou téléphoner au 04 68 89 65 96.
brochure-stage-corps-et-voix-2016-novembre
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Le stage de sensibilisation « Corps et voix » s’adresse à toute personne, chanteuse ou non, désirant explorer par elle même l’instrument de musique qu’est son corps, par la vibration, la résonance, la voix et le chant.
Notre voix est un puissant moyen d’expression qui engage chacun de nous à se rencontrer, à se découvrir, à développer la prise de conscience de son corps autant que peut le faire la danse ou le sport.
Par la phénoménologie de la voix, nous prendrons conscience de notre corps sonore, notre moi sonore, notre véritable voix.
Par la phénoménologie vocale et la vocalisation, nous pourrons libérer et accueillir tous les possibles vocaux de notre voix parlée à notre voix chantée (impression, émission, inspiration et créativité).
Ce stage « corps et voix » est axé autour de :
- L’apprentissage des techniques de respiration.
- L’apprentissage de la relaxation neuromusculaire et mentale.
- La découverte de son « moi sonore » en l’état de relaxation.
- L’attitude corporelle autour de l’émission vocale.
- La voyellisation.
- L’apprentissage de la pose de voix.
- L’apprentissage d’un chant.
Nous conseillons aux participants d’apporter un tapis de sol
Ce stage est animé par : Christian PAPIS, ténor, chef de chœur et Dalila Marinaro, médecin sophrologue.
par adminAT66 | Sep 19, 2016 | Actualités, Concerts
Le talent n’attend pas…
L’avant-dernier concert d’Amusikenvignes a révélé un pianiste au talent convaincant, Olof Hansen.
Avant d’entrer au CNSMD à Paris Olof Hansen s’est formé chez nous. Il a donné au Mas Reig à Banyuls-sur-Mer, sous un ciel idéalement bleu et devant une nombreuse assistance nombreuse, un concert qui a fait vibrer toutes nos cordes sensibles. Commentant lui-même les œuvres qu’il interprète et prouvant ainsi son érudition, Olof Hansen a débuté par la sonate K 184 en fa mineur de Domenico Scarlatti, un compositeur qui, à ses yeux, annonce déjà le romantisme. La sonate n° 3 op.14 de Robert Schumann, « Concert sans orchestre », plusieurs fois remaniée par l’auteur, ce qui permet une grande liberté à l’artiste, l’inspire profondément. Vigoureuse, assurée, véloce quand il convient, faite de riches variations, telle est la figure qu’il nous en donne en usant de tout son talent. Franz Liszt « celui qui connaissait le mieux le piano » a ouvert les portes au piano moderne. En jouant son « Etude d’exécution transcendante n° 8 Wilde Jagd » le pianiste a conquis définitivement le public et fait preuve de sa grande maîtrise, alliage de qualité technique et de générosité. Deux bis, un Nocturne,ouverture du ballet Sylphide, de Chopin et la 3e Novelette de Francis Poulenc ont parachevé cette très belle réussite.
Y.L.
par adminAT66 | Août 16, 2016 | Actualités, Festivals

Assidu auprès des Amis d’Alain Marinaro, le professeur Heidsieck a animé pendant plusieurs années la masterclass de piano de Banyuls. Gravement malade il y a quelque temps, il s’est promis s’il « en réchappait » de travailler le clavecin bien tempéré de Jean-Sébastien Bach qu’il estimait avoir jusqu’alors négligé. Une fois rétabli il a tenu sa promesse. Le résultat en est un CD tout récemment sorti qui a pour titre, Eric Heidsieck : Bach, le clavecin bien tempéré, douze préludes et fugues.
Revenu parmi nous en juin à l’occasion de la fête du piano à Collioure, le maître a présenté son œuvre au public. Chaleureuse rencontre où l’interprète explique, commente, joue quelques passages, en fait écouter d’autres, donnant une fois de plus la preuve de son talent et de sa vaste érudition.
Le disque est édité par Polymnie, au prix de 16,15 € et peut être commandé sur Internet auprès des distributeurs agréés.
Y.L.
Photo : Dalila Marinaro et Eric Heidsieck au square Caloni à Collioure le 28 juin 2016
par adminAT66 | Août 16, 2016 | Actualités, Concerts

« Fabuleux » selon les mots du maître Eric Heidsieck, présent ce soir là au square Caloni avec tout le public venu entendre Philippe Cassard pour le récital de clôture de la fête du piano de Collioure. Un soir exceptionnellement velouté, un ciel pur, le balancement des bateaux se faisant discret et le clocher de Collioure en vigie protégeant les nombreux promeneurs qui se pressaient au long de la digue pour profiter eux aussi du concert. Magnifique point d’orgue à la fête du piano qui se déroulait depuis plusieurs jours près des murailles du majestueux Château Royal.
Bien connu pour ses chroniques du samedi matin à France musique, reprises en d’autres villes pour d’autres occasions comme à Toulouse où il est régulièrement invité, Philippe Cassard est un pianiste remarquable qui a donné à Collioure où il faisait partie du jury du concours international de piano Alain Marinaro, un concert éblouissant. A la fois commentateur et interprète des œuvres qu’il présentait il en redoublait la saveur et en faisait sentir toute la richesse. D’entrée de jeu il est de plain-pied avec le public, expliquant qu’il avait l’intention de présenter une soirée intégralement dédiée à Schubert mais qu’une première partie accordée au lieu et au moment s’impose. On s’embarquait donc, dans la douceur des effluves marines, pour un Nocturne de Gabriel Fauré, une Barcarolle de Chopin et le célèbre Clair de lune de Claude Debussy, dûment présentés par le pianiste lui-même. Dès la première pièce, le Nocturne de Fauré, la beauté du jeu s’impose. La barcarolle de Chopin, non moins inspirée, bénéficie d’une présentation par l’interprète : une déambulation à Venise, ornée d’une cantilène de gondolier dont le compositeur se dégage très vite pour un moment suspendu qui précède la « fausse apothéose » du final. Plus diserte encore, l’évocation d’un Claude Debussy emporté par son amour pour Emma Barsac, qui lui inspire l’Isle joyeuse, et reprend alors une pièce esquissée quelque temps auparavant en écho, sans doute, au poème éponyme de Verlaine. Philippe Cassard se fait poète lui-même pour évoquer le Clair de lune avant de nous le livrer dans sa pure beauté sous un ciel rose et bleu qui s’accorde à merveille avec cette délicate première partie.
Après l’entracte ce fut le morceau de bravoure : la sonate n° 20 en la majeur de Schubert, une pièce qui dure quarante minutes et fait partie des trois célèbres sonates écrites par Schubert peu avant sa mort. L’œuvre est en quatre mouvements : allegro, andantino, allegro vivace, allegretto. La référence à Beethoven que Schubert admirait y est explicite ; Philippe Cassard parle même de fascination. Concernant l’œuvre elle-même et les circonstances de sa composition, il en analyse chaque mouvement. L’andantino est la partie la plus souvent jouée et commentée : faite elle-même de quatre parties elle évolue vers un moment très sombre inspiré du mythe du marcheur solitaire, référence romantique où la disparition, la perte, l’oubli, sont sources d’invention musicale, violence et sérénité tout à la fois. Mais au final de la pièce la joie reprend ses droits. Philippe Cassard triomphe sans difficulté apparente (ainsi s’affirment les maîtres) de cette œuvre magnifique, longuement travaillée et mûrie, et de toute évidence source pour lui d’un grand bonheur d’interprétation. Après ce triomphe longuement ovationné ce fut en bis un Impromptu de Schubert, délicate attention finale.
Yvette Lucas
par adminAT66 | Août 16, 2016 | Actualités, Concerts
Charlotte Saluste, nous l’avons entendue à Banyuls-sur-Mer en 2009, elle avait alors 13 ans et déjà une personnalité et un jeu affirmés. Ce jour-là elle était accompagnée au piano par Rémi Geniet (16 ans alors) qui quelques années après, à 20 ans, a obtenu le second prix du concours international Reine Elisabeth. Rémi depuis poursuit une belle carrière de soliste. Charlotte de son côté a suivi les cours de la prestigieuse Yehudi Menuhin School de Londres et confirmé hautement ses qualités d’interprète. Elle a trouvé pour ce nouveau concert un partenaire de haute qualité, doté d’un forte présence : Nicolas Dross, déjà bien connu des Amis d’Alain Marinaro, qui, dès la rentrée, intégrera le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMD) où il vient d’être admis.
Le concert débuta par la sonate n°8 pour violon et piano en sol majeur op. 30 n°3 (1802). Ecrite au retour d’Heiligenstadt la sonate est dédiée au tsar Alexandre Premier, connu (entre autres) pour avoir supprimé la censure. En trois mouvements :allegro assai, tempo di minuettoet allegro vivace (ce dernier comportant quelques mélodies russes) les deux interprètes imposent leur jeu brillant et leur entente profonde. Une grande sensibilité marquait la Fantaisie en ut majeur op.131 de Robert Schumann qui suivait, sans que s’efface la précision du jeu affirmée dans la pièce précédente. Fine et sensible, Charlotte Saluste fait preuve aussi d’une volonté sans faille et d’une sûreté de jeu qui impressionne. Sûreté de jugement aussi pour le choix du morceau qui suit : la sonate pour violon et piano n°3 en la mineur de Georges Enesco (1926). La violoniste avoue ne pas tout aimer de ce compositeur qui annonce la musique moderne, parfois avec un grand bonheur, parfois d’une façon plus confuse. Pour l’œuvre que nous avons entendue, qu’elle apprécie particulièrement, c’est bien le bonheur, en effet, avec des pizzicati qui laissent une belle place au piano, des moments syncopés, des aller et retours rythmés et l’occasion pour les interprètes de confirmer l’un et l’autre leur généreuse virtuosité. Le bis nous fut proche par le lieu : un Granados évocateur et bien connu pour ne pas rompre le lien.
Malgré les quelques difficultés que procurait au violon un temps horriblement dégradé, ce concert joué par Charlotte Saluste et Nicolas Dross, deux jeunes virtuoses à l’avenir prometteur, marqua, avec le chaleureux accueil des hôtes du Château Planères, une nouvelle réussite des Amis d’Alain Marinaro, et la grande joie de maintenir l’amitié.
Yvette Lucas
par adminAT66 | Juin 7, 2016 | Actualités, Balade culturelle et gourmande, Concerts
Festival « Musiques en Minervois »
Nos amis de l’association de Saint Jacques d’Albas qui nous ont si gentiment reçus fin mars organisent à Laure Minervois un brillant festival du 10 au 12 juin.
Vendredi 10 juin 20h30 – Portraits romantiques – Brahms – Schumann avec François Chaplin , piano, Ophélie Gaillard, viloncelle, Pierre Genisson clarinette.
Samedi 11 Juin 17h30 – « Rendez-vous Romantique » Schumann avec Bastien Rimondi, ténor et Timothée Hudrisier, piano
Samedi 11 Juin 20 h – La Clarinette en folie de Mozart à la musique Klezmer (Mozart, Schumann, Weber, Poulenc, Sholem Alecheim) avec François Chaplin et Pierre Genisson.
Dimanche 12 Juin 18 h – « La Musique française et les vins » – (Beethoven, Ravel, Ginastera). avec Marie-Josèphe Jude, piano.
voir le programme complet et les détails ici
par adminAT66 | Juin 7, 2016 | Actualités, Concerts
Samedi 18 juin à 17h30 en l’église de Banyuls sur Mer,

vous pourrez écouter gratuitement un concert a capella de très haut niveau avec, comme hôte, le chœur de l’IRVEM dirigé par Bertille de Swarte et, comme invité, le chœur KNIPAS UN KNAUKI (Lettonie) dirigé par Sanita Sejane, Jonita Stoma et Edite Putnina (la fine fleur des chorales lettones dans un pays où tout le monde chante et où tout le monde est musicien).
par adminAT66 | Juin 6, 2016 | Actualités, Concerts
La contrebasse, mise à l’honneur par le jazz, et constamment présente dans les orchestres symphoniques, fait l’objet de nouvelles associations instrumentales où elle se taille une place majeure au point d’en constituer parfois le principal atout. Ainsi l’avons-nous connue comme soliste dans un concert de musique de chambre au festival Pablo Casals, en duo avec le violoncelle dans une formation où Delphine Biron au violoncelle et Yann Dubost à la contrebasse se donnent finement la réplique.
Avec l’Alter Duo, le piano, tenu par Jean-Baptiste Mathulin, la contrebasse, jouée par Julien Mathias, entament le dialogue. Double dialogue, celui du jeu instrumental, celui de la recherche d’œuvres à jouer ou à transcrire dont les deux musiciens nous content en souriant la plaisante aventure. Plaisante car un réel plaisir, une envie puissante, la motive, ardue, car elle exige un travail intense, mais ô combien recherché. Et comme nos jeunes musiciens ne redoutent aucun effort ils déplacent en camion leurs deux instruments, la contrebasse, bien évidemment, mais aussi le piano !
Mais parlons concert, car c’est là qu’à Banyuls on les attendait
Attente comblée. La contrebasse tient la vedette et c’est elle qui propose les phrases musicales, le piano se faisant plus gentiment accompagnateur. Ce qui n’ôte rien à la qualité du pianiste. On en a eu la preuve avec le superbe et sensible Nocturne de Chopin qu’il a joué en solo. Quelques passages très courts pour commencer : extraits du Carnaval des animaux de Saint-Saëns, d’un concerto brandebourgeois de Bach. L’affaire se déploie avec Elégie n° 1 en ré majeur de Bottesini, contrebassiste et compositeur italien du 19e siècle, surnommé le Paganini de la contrebasse. L’œuvre interprétée fait partie de trois Elégies pour piano et contrebasse composées en 1880. On passe par Mozart avec des extraits de La flûte enchantée où la contrebasse égrène les motifs du chant (arrangement par Mozart) et par le Quintette de la Truite de Schubert. Schubert encore avec le premier mouvement de sa sonate Arpeggione.
Exercice obligé : il faut souvent ré accorder la contrebasse, condition indispensable pour la qualité du jeu.
Avec des compositeurs plus proches de nous les musiciens poursuivent leur dialogue. C’est tout d’abord la Valse miniature de Serguei Koussevitzky (1928), encore un compositeur dont la contrebasse devint l’instrument préféré, puis la tarentelle opus 9 n° 2 de Reinhold Gliere, compositeur post-romantique russe d’origine allemande. Autre manière, non moins réussie, de faire chanter les deux instruments. Cela se termina par deux bis qui, pour moi, touchèrent la corde sensible car me rappelant mon adolescence : La Méditation de Thaïs, de Jules Massenet et le chant du Cygne de Schumann. Une seule conclusion : on en redemande.
Yvette Lucas
par adminAT66 | Mai 14, 2016 | Actualités, Concours

Counting out Time (2015-16), pour piano seul
Commande du 9e Concours International de Piano Alain Marinaro
Dédicace : En souvenir d’Alain Marinaro
Editeur : Edizioni Musicali Rai Com (Rome & Milan, Italie)
En 2013, j’ai été contacté par une personne de l’Association des Amis d’Alain Marinaro afin de savoir si j’accepterais de composer une partition pour le Concours International de Piano qui porte le nom de ce jeune artiste trop tôt disparu. Je dois avouer que lorsque l’on m’a posé la question et que le nom du concours m’a été énoncé, le temps s’est comme arrêté car ce jeune pianiste avait été l’un de mes élèves alors que j’enseignais l’analyse musicale pour les élèves instrumentistes du Conservatoire de Paris (CNSMDP). Me revint alors à l’esprit quelques flashs rapides : le visage d’Alain Marinaro, de brefs moments d’échanges lors des pauses entre les cours, son visage rieur, un cours d’analyse sur le deuxième Scherzo en Si bémol mineur de Frédéric Chopin qu’il souhaitait étudier, son jeu de pianiste très doué, etc. C’est donc immédiatement que j’ai accepté d’écrire pour l’un des prochains concours, après avoir rencontré les parents d’Alain.
Le point de départ de ma partition est un jeu sur le temps et la virtuosité rythmique, hommage au jeune pianiste brillant, ainsi qu’à la personne enjouée que j’avais connue. Une série d’accords répétés et fixés sur une note aiguë, sert de point de départ et indique l’axe temporel (celui du tempo principal de la partition). Je précise que la note aiguë très repérable au début, puis à plusieurs moments clés de la partition, est un la qui dans la solmisation germanique et anglo-saxonne s’écrit A ; A comme Alain, A la lettre 4 fois contenue dans le nom d’Alain Marinaro. La suite initiale d’accords peut également être considérée comme une sorte de code génétique de tout ce qui va suivre au fil des pages.
Counting out Time est une partition basée sur des périodicités qui s’entrecroisent, un peu à la manière d’une mémoire qui défilerait dans un temps resserré différentes périodes d’une vie ou d’un film qui remonteraient brusquement à la surface de notre conscience. Les événements défilent à des allures diverses, s’entrecroisent et se transforment. Les figures rythmiques jouent un grand rôle dans cette mémoire fibrée de vitesses variées, comme si le compteur initial s’emballait et se détraquait au fur et à mesure du déroulement de la partition.
Dans Counting out Time l’espace des registres est aussi particulièrement sollicité. Certains passages se fixent dans des zones précises (registre aigu ou grave), d’autres opposent des zones de perception ou encore traversent très rapidement la tessiture du piano. L’espace et le temps se rencontrent alors, comme dans la théorie de la Relativité Générale d’Albert Einstein, le fameux chat d’Erwin Schrödinger ou ces paroles tirées du livret de l’Acte I du Parsifal de Richard Wagner : « Du siehst, mein Sohn, zum Raum wird hier die Zeit » (Tu vois mon fils, l’espace ici naît du temps).
Une autre image est également à l’origine de cette partition, celle du tableau de Cy Twombly intitulé Leaving Paphos Ringed with Waves V (2009) qui évoque ce temps où l’on quitte un lieu par la mer. Les couleurs vives de cette toile, peinte par un homme déjà âgé, sont pour moi comme une autre évocation possible de la jeunesse et du talent d’Alain Marinaro.