En route vers un club de commerces partenaires avec l’association des Amis d’Alain Marinaro

Voilà les prémices d’une opération originale avec des commerçants qui veulent faire plaisir aux Amis d’Alain Marinaro et qui se retrouvent dans les buts de l’association. Toujours donner plus de plaisir aux auditeurs et promouvoir les jeunes talents de demain de la musique classique.

C’est pourquoi : LES CHOCOLATS LEONIDAS sont les premiers à nous rejoindre.

Ils vous proposent des offrent intéressantes et alléchantes pour préparer vos cadeaux de Noël, tout en reversant une participation à l’Association des Amis d’Alain Marinaro.

Très bientôt, l’Optique Vezolle, à Perpignan, avenue Foch, fera de même.

optique-vezole

 

Cocasseries musicales – Sur des airs d’opérette, le quatuor Ariane compose un concert – cabaret joliment troussé.

Elles sont trois, il est seul. Avec elles et en belle harmonie. Agathe Trebucq, soprano, Flore Fruchart, mezzo-soprano, Elsa Pelaquier, soprano composent avec le pianiste David Berdery le quatuor Ariane.

Qui compose une scène de cabaret fort aguichante – L’oiseau de paradis » – sur des airs célèbres et aguicheurs. Qu’on en juge Offenbach (La Périchole), Lecocq (la fille de Madame Angot), Messager, Maurice Yvain, Christiné. Et aussi Honegger (Ah, ce « duo du travesti », bien dans l’air de notre temps), Chabrier, Reynaldo Hahn. Des airs célèbres s’il en fut, que nous avons en tête de bien des manières. Des airs gais et enlevés où ces dames ne ménagent pas et brocardent à l’envi les hommes dont elles savent faire leurs proies. C’est drôle, enlevé, mouvant à souhait et richement soutenu par le pianiste qui à l’occasion sait aussi faire son numéro.

Les quatre artistes ne sont pas des amateurs, elles, il, ont tous une solide formation musicale, parfois encore en cours de perfectionnement. Elles, il, ont un itinéraire déjà solidement confirmé et de belles réalisations en perspective. A Saint-Laurent-de la Salanque comme à Banyuls-sur-mer ils ont enchanté le public, ravi de cette escale burlesque fort bien menée.

Y.L.

Stage Corps et Voix à Brouilla, le 12 novembre 2016

Le samedi 12 novembre, Dalila nous fera de nouveau bénéficier d’un stage  » Corps et Voix » pour retrouver notre sérénité dans la belle salle de la mairie de Brouilla! Et l’après-midi, nous exercerons notre voix avec Christian Papis. L’inscription pour les adhérents est de 50 € à adresser à Mme Dalila Marinaro – le moulin – 66620 BROUILLA. Ensemble, nous prendrons le déjeuner tiré du sac au moulin de Brouilla. Horaire: 9h30 / 12h30 et 14h30 / 17h30. Pour plus de renseignements, consulter la brochure jointe ou téléphoner au 04 68 89 65 96.

brochure-stage-corps-et-voix-2016-novembre

————–

Le stage de sensibilisation « Corps et voix » s’adresse à toute personne, chanteuse ou non, désirant explorer par elle même l’instrument de musique qu’est son corps, par la vibration, la résonance, la voix et le chant.

Notre voix est un puissant moyen d’expression qui engage chacun de nous à se rencontrer, à se découvrir, à développer la prise de conscience de son corps autant que peut le faire la danse ou le sport.

Par la phénoménologie de la voix, nous prendrons conscience de notre corps sonore, notre moi sonore, notre véritable voix.

Par la phénoménologie vocale et la vocalisation, nous pourrons libérer et accueillir  tous les possibles vocaux de notre voix parlée à notre voix chantée (impression, émission, inspiration et créativité).

 Ce stage « corps et voix » est axé autour de :

  • L’apprentissage des techniques de respiration.
  • L’apprentissage de la relaxation neuromusculaire et mentale.
  • La découverte de son  « moi sonore » en l’état de relaxation.
  • L’attitude corporelle autour de l’émission vocale.
  • La voyellisation.
  • L’apprentissage de la pose de voix.
  • L’apprentissage d’un chant.

Nous conseillons aux participants d’apporter un tapis de sol

 

Ce stage est animé par : Christian PAPIS, ténor, chef de chœur et Dalila Marinaro, médecin sophrologue.

 

Olof Hansen, le talent n’attend pas…

Olof Hansen, le talent n’attend pas…

Le talent n’attend pas…       

L’avant-dernier concert d’Amusikenvignes a révélé un pianiste au talent convaincant, Olof Hansen.

Avant d’entrer au CNSMD à Paris Olof Hansen s’est formé chez nous. Il a donné au Mas Reig à Banyuls-sur-Mer, sous un ciel idéalement bleu et devant une nombreuse assistance nombreuse, un concert qui a fait vibrer toutes nos cordes sensibles. Commentant lui-même les œuvres qu’il interprète et prouvant ainsi son érudition, Olof Hansen a débuté par la sonate K 184 en fa mineur de Domenico Scarlatti, un compositeur qui, à ses yeux, annonce déjà le romantisme. La sonate n° 3 op.14 de Robert Schumann, « Concert sans orchestre », plusieurs fois remaniée par l’auteur, ce qui permet une grande liberté à l’artiste, l’inspire profondément. Vigoureuse, assurée, véloce quand il convient, faite de riches variations, telle est la figure qu’il nous en donne en usant de tout son talent. Franz Liszt « celui qui connaissait le mieux le piano » a ouvert les portes au piano moderne. En jouant son « Etude d’exécution transcendante n° 8 Wilde Jagd » le pianiste a conquis définitivement le public et fait preuve de sa grande maîtrise, alliage de qualité technique et de générosité. Deux bis, un Nocturne,ouverture du ballet Sylphide, de Chopin et la 3e Novelette de Francis Poulenc ont parachevé cette très belle réussite.

Y.L.

 

Festival de piano à Collioure : le retour du maître Eric Heidsieck.

Festival de piano à Collioure : le retour du maître Eric Heidsieck.

Dalila et Eric Heidsieck

Assidu auprès des Amis d’Alain Marinaro, le professeur Heidsieck a animé pendant plusieurs années la masterclass de piano de Banyuls. Gravement malade il y a quelque temps, il s’est promis s’il « en réchappait » de travailler le clavecin bien tempéré de Jean-Sébastien Bach qu’il estimait avoir jusqu’alors négligé. Une fois rétabli il a tenu sa promesse. Le résultat en est un CD tout récemment sorti qui a pour titre, Eric Heidsieck : Bach, le clavecin bien tempéré, douze préludes et fugues.

Revenu parmi nous en juin à l’occasion de la fête du piano à Collioure, le maître a présenté son œuvre au public. Chaleureuse rencontre où l’interprète explique, commente, joue quelques passages, en fait écouter d’autres, donnant une fois de plus la preuve de son talent et de sa vaste érudition.

Le disque est édité par Polymnie, au prix de 16,15 € et peut être commandé sur Internet auprès des distributeurs agréés.

Y.L.

Photo : Dalila Marinaro et Eric Heidsieck au square Caloni à Collioure le 28 juin 2016 

Soirée faste au square Caloni : un fabuleux récital du pianiste Philippe Cassard

Soirée faste au square Caloni : un fabuleux récital du pianiste Philippe Cassard

Philippe Cassard au Caloni

« Fabuleux » selon les mots du maître Eric Heidsieck, présent ce soir là au square Caloni avec tout le public venu entendre Philippe Cassard pour le récital de clôture de la fête du piano de Collioure. Un soir exceptionnellement velouté, un ciel pur, le balancement des bateaux se faisant discret et le clocher de Collioure en vigie protégeant les nombreux promeneurs qui se pressaient au long de la digue pour profiter eux aussi du concert. Magnifique point d’orgue à la fête du piano qui se déroulait depuis plusieurs jours près des murailles du majestueux Château Royal.

Bien connu pour ses chroniques du samedi matin à France musique, reprises en d’autres villes pour d’autres occasions comme à Toulouse où il est régulièrement invité, Philippe Cassard est un pianiste remarquable qui a donné à Collioure où il faisait partie du jury du concours international de piano Alain Marinaro, un concert éblouissant. A la fois commentateur et interprète des œuvres qu’il présentait il en redoublait la saveur et en faisait sentir toute la richesse. D’entrée de jeu il est de plain-pied avec le public, expliquant qu’il avait l’intention de présenter une soirée intégralement dédiée à Schubert mais qu’une première partie accordée au lieu et au moment s’impose. On s’embarquait donc, dans la douceur des effluves marines, pour un Nocturne de Gabriel Fauré, une Barcarolle de Chopin et le célèbre Clair de lune de Claude Debussy, dûment présentés par le pianiste lui-même. Dès la première pièce, le Nocturne de Fauré, la beauté du jeu s’impose. La barcarolle de Chopin, non moins inspirée, bénéficie d’une présentation par l’interprète : une déambulation à Venise, ornée  d’une cantilène de gondolier dont le compositeur se dégage très vite pour un moment suspendu qui précède la « fausse apothéose » du final. Plus diserte encore, l’évocation d’un Claude Debussy emporté par son amour pour Emma Barsac, qui lui inspire l’Isle joyeuse, et reprend alors une pièce esquissée quelque temps auparavant en écho, sans doute, au poème éponyme de Verlaine. Philippe Cassard se fait poète lui-même pour évoquer  le Clair de lune avant de nous le livrer dans sa pure beauté sous un ciel rose et bleu qui s’accorde à merveille avec cette délicate première partie.

Après l’entracte ce fut le morceau de bravoure : la sonate n° 20 en la majeur de Schubert, une pièce qui dure quarante minutes et fait partie des trois célèbres sonates écrites par Schubert peu avant sa mort. L’œuvre est en quatre mouvements : allegro, andantino, allegro vivace, allegretto. La référence à Beethoven que Schubert admirait y est explicite ; Philippe Cassard parle même de fascination. Concernant l’œuvre elle-même et les circonstances de sa composition, il en analyse chaque mouvement. L’andantino est la partie la plus souvent jouée et commentée : faite elle-même de quatre parties elle évolue vers un moment très sombre inspiré du mythe du marcheur solitaire, référence romantique où la disparition, la perte, l’oubli, sont sources d’invention musicale, violence et sérénité tout à la fois. Mais au final de la pièce la joie reprend ses droits. Philippe Cassard triomphe sans difficulté apparente (ainsi s’affirment les maîtres) de cette œuvre magnifique, longuement travaillée et mûrie, et de toute évidence source pour lui d’un grand bonheur d’interprétation. Après ce triomphe longuement ovationné ce fut en bis un Impromptu de Schubert, délicate attention finale.

Yvette Lucas